Axe 2 : Amélioration de la qualité de vie au travail et maintien dans l'emploi

Qualité de vie au travail et maintien dans l'emploi

Quelle est la stratégie nationale retenue* ?

Améliorer la qualité de vie au travail, levier de santé, de maintien en emploi des travailleurs et de performance économique et sociale de l’entreprise

Conformément aux orientations des partenaires sociaux, le troisième Plan santé au travail a pour objectif stratégique de promouvoir le travail comme facteur de santé, en favorisant une approche globale.

En faisant la démonstration concrète qu’un travail bien conçu est effectivement facteur de santé et constitue un facteur de performance économique et sociale de l’entreprise, les actions du plan mettent en place des incitations pour la mobilisation de tous les acteurs en faveur de la prévention et pour que les conditions de travail soient portées au rang de priorité stratégique de l’entreprise.

Les retombées positives générées par l’investissement dans la santé au travail grâce à la mise en place d’un environnement de travail sain et d’une politique de prévention efficace, ou la conduite de démarches « qualité de vie au travail » (QVT), qui non seulement réduisent les accidents, les maladies et les absences mais contribuent également à l’implication des travailleurs et à leur emploi durable, sont ainsi pleinement des facteurs de bien être des salariés et de performance des entreprises.

De même, la politique de prévention de la désinsertion professionnelle produit des effets positifs tant en termes de santé et de parcours professionnels des salariés qu’en termes d’emploi et de gestion des compétences.

Ces actions s’inscrivent également dans une approche renouvelée par plus de transversalité et de décloisonnement entre politiques publiques et institutions, prenant en compte les enjeux stratégiques de la santé au travail en matière d’insertion, d’emploi, de performance économique de l’entreprise et de santé publique, dans le respect des principes de prévention propres à la sphère travail, et notamment leur dimension collective et le rôle privilégié joué par le dialogue social. Cette approche transversale des risques et des conditions de travail met les institutions publiques au défi de mieux travailler ensemble.

(*) extrait du PNST3